LES CHATS PERCHES DE SAINT CIRQ: Lettre ouverte de Pierre Dufour aux habitants de Saint-Cirq Lapopie

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Lettre ouverte de Pierre Dufour aux habitants de Saint-Cirq Lapopie



Lettre ouverte aux habitants de Saint Cirq Lapopie, le 25 janvier 2020


Chères Saint-Cirquoises et chers Saint-Cirquois,

C’est avec beaucoup de plaisir que je vous adresse mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour cette nouvelle année.

C’est aussi le moment de vous adresser le bilan du mandat que vous m’avez confié.

Ce mandat aura été difficile, seul élu de liste « Saint Cirq un village à Vivre » après la démission de Daniel Plisson.

Tout au long de ce mandat, mes votes se sont basés sur une ligne de conduite claire:
  • L’intérêt des habitants de Saint Cirq Lapopie
  • L’équilibre financier de la commune
  • Le respect de l’image de Saint Cirq Lapopie qui est à la base de sa renommée et de l’activité économique liée au tourisme.

J’ai ainsi voté contre la suppression du ramassage scolaire et le déplacement de la mairie, mais j’ai voté pour le déplacement de l’entrée du parking de la Poste et le cheminement piétonnier que nous avions déjà proposé dans la mandature précédente.

J’ai voté contre un certain nombre de projets où la mise en concurrence a été oubliée ou litigieuse.

J’ai voté contre le projet d’aménagement du village d’une part parce que l’avis des habitants n’a pas été écouté et d’autre part parce que je l’estimais beaucoup trop coûteux pour la commune.

J’ai voté contre l’achat et le projet de rénovation de la maison Breton, non pas parce que je me désintéresse de cette maison qui est la plus vieille du village, bien au contraire, mais je trouvais le prix trop élevé et ma demande d’estimation par les domaines, ce qui est classique pour une commune, n’a pas été entendue.
Par-contre j’ai voté pour l’embauche de Sarah Froidurot, chargé de l’animation de la maison Breton pour faire vivre ce lieu.

J’ai également voté contre d’autres projets parce dans l’ensemble, ils n’ont jamais fait l’objet d’une programmation globale, mais se sont sur-empilés les uns sur les autres, conduisant la commune à une dette de 1 100 000 €, soit 5 500 € par habitant, faisant de Saint Cirq Lapopie une des communes les plus endettées de France et cela pour 14 ans, laissant ainsi très peu de possibilité de financer de nouveaux projets pour les deux mandats à venir.

J’ai voté toutes les mesures liées à l’embauche et à l’évolution du personnel communal dont le prolongement du contrat de Marianne Poletti, chargée de mission culturelle qui a fini par partir, faute de soutien clair du conseil municipal sur l’action culturelle à Saint Cirq. J’ai également voté la titularisation de la secrétaire de Mairie, Servane Morize.
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J’ai voté la participation de la commune à l’agrandissement de l’école du RPI Lot Célé à Tour de Faure, bien que j’aurais souhaité que l’on en profite pour installer des panneaux solaires.

J’ai proposé et voté que la commune de Saint Cirq Lapopie reprenne la gestion du SIVOM qui nous permet de gérer le chapiteau que nous utilisons à plusieurs communes pour nos fêtes de village.

Je n’aurais pas beaucoup été entendu par le Maire et les autres conseillers durant ce mandat.
J’ai néanmoins réussi à empêcher le projet de laisser l’aire de camping-car communale à un prestataire privé extérieur au territoire.
J’ai également été entendu sur l’inutilité et la verrue que constitue l’emplacement réservé aux bornes de rechargement électrique, en plein milieu de la colline faisant face au site castral. Cela n’aura pas suffit puisqu’après un rappel à l’ordre du Maire, tous les conseillers auront finalement voté pour.

Enfin, j’ai réussi à faire adopter plusieurs motions concernant le maintien des trésoreries (Saint Géry, Lalbenque), la défense des producteurs de fromages au lait cru et une motion pour inscrire dans le nouveau Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI), la possibilité de développer l’agriculture biologique en permettant aux communes d’acquérir des terrains pour installer des paysans notamment en maraîchage et production fruitière dont manque le département.

Représentant la commune au bureau du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, j’ai également participé à l’adoption d’une charte concernant les parcs solaires photovoltaïques qui favorise l’installation en toiture où sur des zones déjà artificialisées et qui empêche le développement de projets purement financiers en imposant une démarche de réflexion préalable à tout projet au sol sur les besoins énergétiques locaux et les capacités de production existantes.

J’ai également accepté, après la dissolution de l’Association des Acteurs Economiques de Saint Cirq Lapopie, de reprendre la gestion du marché estival du mercredi. Même si ce marché est fortement concurrencé par le marché de Tour de Faure, plus facile d’accès, il permet aux habitants et commerçants du bourg de s’approvisionner en produits de qualité.

Cette période aura également été assez compliquée sur le plan personnel, puisque j’ai dû interrompre mon activité pendant un an pour arrêt maladie en raison d’une capsulite à l’épaule.
Aujourd’hui, j’ai repris mon activité de paysan depuis le mois d’octobre, avec une équipe de jeunes motivés et je suis en train de mettre en place une transition vers l’alimentation de mes canards à partir de produits issus de l’agriculture biologique.

En cette année d’élection, je souhaite que le village de Saint Cirq Lapopie retrouve sa sérénité, et que nous, les habitants qui aimons ce village et qui y vivons, soyons capables de nous retrouver pour répondre collectivement aux attentes des habitants et retrouver la cohésion qui fait le charme de notre village.

Bonne année 2020 à toutes et à tous.

Pierre Dufour,
Conseiller municipal à Saint Cirq Lapopie

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Retours sur quelques moments importants du mandat.

Ce mandat aura été marqué par une gestion autoritaire, sans concertation, y compris avec l’équipe municipale, un mépris des règles, des habitants et une explosion de dépenses. Ce qu’a fait le Maire, les moyens qu’il a obtenu et les tolérances de l’administration, personne ne l’aurait fait, mais au final, qu’est-ce que la commune et les habitants y ont gagné ?
Il m’a semblé nécessaire en cette fin de mandat de rafraichir la mémoire des habitants et de revenir sur ces réalisations.

Suppression du ramassage scolaire
Le ramassage scolaire a été supprimé au motif d’un nombre insuffisant d’élèves. Pourtant ce service est un élément essentiel pour favoriser l’installation de jeunes sur la commune et la commune en a assumé la charge sans problème pendant plus de 20 ans.
Le conseil municipal a néanmoins voté la participation à l’embauche d’un accompagnateur pour le ramassage scolaire entre Cabrerets, Tour de Faure et Saint Martin Labouval.

Déplacement de la mairie, de la poste et arrachage des buis de la Fourdonne
Malgré une forte opposition des habitants de la commune que le Maire a balayé d’un « les pétitions…je m’en tape », la mairie a été déplacée dans le gîte de la Fourdonne dont l’équipement a été saccagé.
Le bilan de l’opération est : la suppression de 23 lits dans le gîte communal, la suppression du logement au-dessus de la Mairie qui aurait pu être transformé pour accueillir des saisonniers, l’arrachage de buis centenaires qui auraient pu être en partie conservés et protégés de la pyrale par des moyens biologiques appropriés, la fermeture du musée communal où sont exposées des pièces issues des fouilles du château et des éléments de la vie du village (tournage sur bois, surréalisme…)
Un des objectifs de l’opération était la mise en accessibilité des services publics pour les personnes à mobilité réduite. La commune a d’ailleurs reçu 50 000 € de la poste à cet effet. Au final, les lieux sont inaccessibles, l’ascenseur du haut étant fermé et l’ascenseur du bas non fonctionnel. Le comble, c’est que les conseils municipaux se sont tenus dans la salle desservie par un escalier à vis, en parfaite illégalité, et non dans la salle communale qui aurait dû être accessible.
Ce bâtiment est aujourd’hui largement sous-utilisé, puisqu’une partie des chambres sont vides.
Enfin, le déplacement de la mairie, lieu de rencontre des habitants au cœur du village, à l’écart, sans stationnement et sans accessibilité, a également participé à distendre les liens entre les habitants du causse et du village.
Pour finir, l’aménagement de la maison Gillet en gîte, de 15 places, pose toujours la question de la légitimité d’aménager une maison privée aux frais de la commune et des collectivités, sans garantie de renouvellement de la convention de mise à disposition.


Mur du château et chemin des artistes
En tout début de mandat, le maire a fait voter la réalisation du chemin dit « des artistes », pour permettre l’accès au musée Rignault, accès obstrué par l’effondrement du mur du Château.
Cette réalisation s’est faite, sans autorisation des Bâtiments de France, en site classé, et sans appel d’offres, l’entreprise Raffy ayant été choisie pour un montant de 41 745 euros. Le Maire a prétexté l’urgence de la nécessité de rétablir l’accès au musée Rignault.
D’une part, les recettes du musée Rignault ne représentent pas un montant justifiant une telle dépense, d’autre part, une procédure en référé pouvait parfaitement être réalisée pour permettre à la commune de restaurer le mur aux frais du propriétaire. La commune a d’ailleurs fini par assigner le propriétaire en justice pour qu’il réalise les travaux d’urgence.
C’est donc 41 745 euros de dépenses qui auraient pu être évités.
Déplacement de l’entrée du parking de la Poste et cheminement piéton.
J’ai voté le déplacement de l’entrée du parking de la poste au-dessus du Bancourel comme une bonne mesure pour fluidifier la circulation et améliorer le confort des piétons dans le haut du village. Ce projet avait été porté par le Conseil Municipal précédent et faisait partie du plan d’aménagement de la circulation co-construit avec la Région et le Parc dans le cadre du contrat Grand-Site Midi-Pyrénées.
A l’époque, il avait été refusé par le Conseil Départemental au motif de la dangerosité de la sortie en plein virage…
Une première irrégularité a été la non-demande d’autorisation auprès de la Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement qui a rappelé à Monsieur le Maire que Saint Cirq Lapopie n’était pas une entité autonome, mais qu’elle était soumise au droit français.
Deuxième irrégularité sur l’appel d’offres concernant le cheminement piéton, appel d’offres validé après la réalisation des travaux. Comme par hasard, l’entreprise Raffy qui a réalisé les travaux, proposait une offre légèrement inférieure aux deux autres entreprises, alors que sur les appels d’offres précédents, elle était une fois et demie plus chère.

Aménagement de l’aire de Camping-Cars à la plage
Le Maire a porté en 2016 le projet d’aménagement de l’aire de camping-cars par un prestataire privé basé en Bretagne. Suite à une manifestation festive à la plage le 14 juillet, il a annoncé la création d’une commission qui n’a jamais eu lieu. A l’automne, l’entreprise Raffy a débuté des travaux de « nettoyage » que j’ai dû faire interrompre par la préfecture. Une fois de plus, les services de l’Etat n’ont pas été consultés sur l’autorisation des travaux en bordure de rivière. Finalement, sous la pression de certains élus municipaux, et des services de l’Etat, l’aire de camping-car est restée sous gestion municipale avec des aménagements modérés.

Bornes de rechargement électriques.
Ce feuilleton aura sans doute été le plus loufoque de tout le mandat.
L’histoire commence en Octobre 2017 où le Maire décide d’implanter des bornes de rechargement électrique en plein milieu du village, sur la D8, dans la colline dominant le site de Saint Cirq. A la séance du conseil municipal du 13/10/2017, plusieurs élus expriment leurs réserves sur l’emplacement et proposent d’autres lieux d’implantation. La délibération, sera arrachée au forceps par Monsieur le Maire, celui-ci prenant chaque conseiller entre quatre yeux, les uns après les autres, pour les faire voter. Plusieurs citoyens font part de leur désaccord, par oral et par écrit.
La délibération ne reflètant pas les débats et ne portant que sur l’approbation des devis, seul sujet porté à l’ordre du jour, elle est contestée auprès du service de la légalité de la préfecture et finalement annulée en conseil municipal le 13/11/2017. La déclaration préalable, déposée en urgence le 13/10/2017 fait l’objet d’un retrait le 28/11/2017.
Mais Monsieur Miquel n’est pas de nature à abandonner, et il évoque le déplacement du transformateur électrique lors des vœux, sans toutefois faire délibérer le conseil municipal. C’est donc sans autorisation préalable et sans délibération validant le montant des travaux qu’il engage les travaux le 9 janvier 2018. Après que j’ai déposé plainte auprès de la gendarmerie et du préfet, le 10 janvier, M Miquel dépose une demande qui sera accordée le 23 janvier… après la fin des travaux !
Les choses ne s’arrêtent pas là et l’implantation est de nouveaux débattue en Conseil Municipal le 25 janvier et comme par hasard, le seul site retenu est celui choisi par Monsieur Miquel, à coté du restaurant Le Pastis Quercynois.
Cet emplacement est totalement absurde au niveau de l’impact paysager et contradictoire avec la volonté de sortir les véhicules du site, du coût des travaux, de la sécurité routière et de l’intérêt pour les habitants. Le seul motif évoqué par le Maire, à savoir la nécessité d’implanter ces bornes en un lieu de stationnement gratuit pour toucher une subvention de l’ADEME, s’avèrera être faux !
L’implantation de ces bornes sur le parking en haut du village aurait été beaucoup moins impactante au niveau du paysage, beaucoup plus utile pour les habitants et beaucoup moins coûteuse en terrassement. Sans parler de la collusion entre public et privé dans une opération communale.

Maison Breton
C’est sur ce sujet que j’aurais sans doute été le plus critiqué, une explication de ma position est donc nécessaire.
D’abord, je tiens à rappeler que la maison Breton, auparavant Auberge des Mariniers, puis maison d’Henri Martin que ses descendants ont ensuite vendue à André Breton, est la plus vieille du village et qu’à ce titre, elle mérite une attention particulière que je partage avec les habitants de Saint-Cirq. L’étude archéologique révèle d’ailleurs que la Tour était probablement le premier donjon castral du site.
Ce qui m’a conduit à voter contre la proposition d’acquisition par la commune, c’est d’abord le prix d’achat qui a été surévalué. J’avais demandé une estimation des domaines qui n’a jamais été fournie en conseil municipal. On ne peut pas acheter au même prix une maison nécessitant 5 à 600 000 € de travaux avec une maison habitable en l’état.
Le deuxième point qui m’a fait me positionner, c’est l’incapacité du Maire à réunir d’autres collectivités, Département ou Région, autour de ce projet. Pourtant, ce projet aurait dû être un élément phare du contrat Grand Site.
C’est ce manque de partenariat qui a fait que Monsieur le Maire n’as pas obtenu le transfert annoncé de Laurent Doucet au ministère de la culture et qui fait que la maison Breton n’a pas, ou très peu, de moyens de fonctionnement.
Le passage d’André Breton et de nombreux surréalistes à Saint-Cirq-Lapopie fait partie de notre histoire culturelle, comme celle du mouvement des citoyens du monde qui mérite d’être rappelée dans ce monde « globalisé » (le terme de mondialisation ayant pris aujourd’hui un sens économique bien éloigné des idéaux de paix de Cahors Mundi).
A ce titre, je suis très satisfait, de l’embauche de Sarah Froidurot, comme chargé de mission culturelle de la Maison Breton. Il se recrée, avec un groupe de jeunes motivé-es, une dynamique très intéressante autour de cette maison et je suis très favorable à ce que cette dynamique se développe, en partenariat avec les associations du village et le Grand Cahors.
Aujourd’hui, cette maison appartient à la commune et nous avons le devoir de la restaurer. Pour moi, il est important de garder à la fois l’identité historique très complète de ce lieu sans le dénaturer et surtout de faire vivre autour la créativité artistique.
C’est pour cela que je pense que les travaux doivent rester mesurés : pour conserver l’aspect architectural originel et pour garder des moyens de fonctionnement indispensables à la vie du lieu.

Travaux d’aménagement du village
Nous le savions, des travaux de rénovation étaient nécessaires dans le village. L’équipe municipale précédente était dans l’attente des travaux de rénovation des réseaux, assainissement, eau potable et électricité, pour aménager les rues du village.
Ces travaux auront été marqués une fois de plus par le manque de concertation et les fausses annonces sur le maintien des arbres de la place, le mépris des riverains et des commerçants, et l’inadaptation aux besoins des habitants et des touristes.
Malgré les demandes répétées de conserver au moins un arbre, la place du Sombral est une fournaise où personne ne peut s’assoir sur les gradins et où les commerçants crèvent de chaud, il n’y a pas d’espace où danser pour la fête, il est impossible d’installer des stands sur les gradins.
Malgré nos conseils, les essences implantées sont d’une croissance trop lente pour espérer avoir de l’ombre avant longtemps, mais les architectes ont du mal à faire confiance aux paysans du cru.
Le problème majeur de l’évacuation des eaux n’est pas résolu puisque l’eau pluviale et les égouts n’ont pas été séparés, ce qui entraine d’une part la remontée des odeurs et d’autre part le déversement des excédents au Lot, sans traitement préalable.
Quand on regarde le montant des travaux et le résultat attendu, la question se pose sur l’efficacité de l’utilisation des fonds publics.
Politique budgétaire
Malgré mes demandes répétées à chaque vote du budget et à chaque nouveau projet, d’une planification budgétaire, nous n’avons jamais obtenu de lisibilité sur une programmation budgétaire globale.
Certes, la commune dispose de ressources conséquentes avec les rentrées des parkings, mais celle-ci restent limitées et l’excédent budgétaire annuel reste de l’ordre de 100 000 euros. Avec un emprunt de 1 100 000 € sur 14 ans, les trois quarts de l’excédent sont consommés pour les deux mandats à venir.
Pourtant, nous sommes plusieurs à avoir averti le Maire sur les travaux nécessaires pour entretenir le patrimoine de la commune (bâtiment de la poste, logement de Jean-Jacques Gaultier… confortement du site castral). Sans parler de l’aménagement de la traversée du Bourg et d’autres aménagement dans le village et à Pradines et de la maison Breton.
Bien sûr, Saint Cirq Lapopie a bénéficié de financement important, ce qui crée d’ailleurs de fortes dissensions avec les communes voisines, mais sur chaque programme, il reste toujours une part d’au moins 20% à la commune qui s’ajoute aux précédentes.
Pour autant, Monsieur le Maire n’a pas l’air d’envisager de vouloir s’en arrêter là puisqu’il envisage déjà la création d’une salle de conférence dans les ruines du château.

Je finirai par le mépris avec lequel j’ai été considéré pendant ce mandat, puisque malgré ma demande et mon expérience en tant qu’ancien Président du Sivu des écoles, je n’ai pas été accepté en tant que titulaire au Conseil d’Ecole lors de la démission de Daniel Plisson. Je suis pourtant, en tant que suppléant, celui qui a été le plus assidu, étant souvent le seul représentant de Saint Cirq Lapopie.
Après la bataille pour le maintien du gîte de la Fourdonne, Monsieur le Maire est venu me trouver pour que nous « travaillions ensemble ». Je lui ai alors demandé d’être en charge de la culture, ce qu’il m’a accordé en me donnant la « présidence de la commission culture », sous l’autorité de Frédérique Decremps, adjoint chargé du dossier. Là encore, cette commission n’a jamais fonctionné et je n’ai jamais été invité à aucune réunion au Grand Cahors ou avec les services du département. Finalement, cette responsabilité fantôme m’a été enlevée après la manifestation inter-syndicale qui a eu lieu à Saint Cirq lors de la venue du Président Hollande.
Bien que j’en ai fait la demande, je n’ai jamais été invité aux commissions de travail sur le contrat Grand-Site sur lequel nous avions pourtant beaucoup travaillé lors du mandat précédent.

Je finirais par l’épisode du Tilleul que j’ai offert à la commune pour replanter comme arbre de la Liberté, à la place du tilleul soit-disant malade de la place du Sombral. J’espérais que le Maire aurait au moins la décence de le replanter dans un autre lieu, près du monument aux morts, par exemple, mais même ce don a été méprisé.

Il y a une très belle histoire d’un tilleul, né un matin près de la fontaine du village, qui y a grandi, a vieilli avec les habitants, puis a été menacé un jour par des projets d’aménagement et sauvé par les habitants hostiles au projet et finalement, plus tard, arraché pour faire un parking.
Et un matin, au pied de la fontaine, une petite pousse verte est apparue…
C’est ce que je souhaite à notre village, revoir une petite pousse verte apparaitre.

Mais un jour dans notre vie, Ô terre d'allégresse
Le printemps refleurira,
Où nous pourrons sans cesse,
Liberté, liberté chérie
Aimer, aimer.
Je dirai :« Tu es à moi ! » Chant des déportés 1933-1934

Pierre Dufour,
Conseiller municipal à Saint Cirq Lapopie

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