LES CHATS PERCHES DE SAINT CIRQ: Une vieille méthode ressortie du moyen âge ? ... Attaque de puces à Saint Cirq Lapopie !

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vendredi 29 août 2014

Une vieille méthode ressortie du moyen âge ? ... Attaque de puces à Saint Cirq Lapopie !

Il semblerait, selon l'extrait de mail ci dessous, qu'un animal de l'ordre des siphonaptères, transporté notamment par les chats, soit responsable du déplacement du lieu du conseil municipal.

EXTRAIT de mail reçu de la mairie :

"vendredi 29 août 
commission d'appel d'offres à 20 h pour examen des offres après analyse technique et proposition du choix de l'entreprise
conseil municipal à 20h30 
Servane étant en vacances les documents officiels et l'ordre du jour vous parviendront en début de semaine
en raison d'une "attaque" de puces de plancher les 2 réunions se tiendront dans la salle arrière du bureau de poste"


Nous avons souhaité en savoir plus sur l'insecte pterygote holométabole, afin d'aider M le Sénateur Maire à poursuivre et éradiquer le dit animal.

En fait, la puce de parquet est tout simplement la puce de nos animaux domestiques, qui tombée de son hôte, se développe dans nos parquets et attend le moment favorable pour sortir de son cocon, afin de bondir sur un nouvel hôte.
Sensible aux vibrations, comme le pas d'un animal à deux ou quatre pattes, le réveil de plusieurs milliers de puces peut se produire en même temps, provoquant une véritable invasion .

Ceci arrive par exemple lors d'un retour de vacances, ou d'une reprise de l'activité municipale !

Une solution : aspirer et cirer le parquet en rajoutant à la cire un peu d'essence de térébenthine.

La prévention : éviter la participation de chats infestés au conseil municipal ...


A savoir : au moyen âge, la puce était utilisée comme arme biologique car elle transmet le Typhus et la Peste. On catapultait des animaux infestés dans les villes assiégées pour répandre la maladie.

De là à penser que certains ont voulu remettre à la mode une pratique moyenâgeuse ?


Biologie : L'espèce la plus courante est la « puce du chat » (Ctenocephalides felis, et en France la sous-espèce Ctenocephalides felis felis) qui peut également se développer sur tous les mammifères.

Le cycle biologique est particulièrement rapide : dès environ 48 heures après leur 1er repas de sang, généralement entamé dans les 30 minutes suivant l’accostage d'un chat ou chien, une femelle peut pondre jusqu’à 50 œufs par jour pendant 50 à 100 jours, avec une moyenne de 20 à 30 œufs par jour sur une période de 2 mois.
Les puces passent par quatre stades de développement : oeuf, larve, nymphe et adulte. Selon les conditions, une puce devient adulte en deux à plusieurs mois.
Après chaque repas sanguin, les puces femelles pondent de quatre à huit œufs ronds ou ovales (0,5 mm de long), à coque lisse, de couleur blanchâtre. Leur texture est collante, mais ils tombent facilement de la peau ou fourrure de l'animal hôte. Si les conditions de température et d'hygrométrie lui sont favorables, l'œuf éclot après quelques jours et il en sort une larve en forme de ver qui, chez les espèces d'hôtes habituels, mesurent au moins 1,5 mm de long. La larve n'est pas parasite, elle passe par 3 stades durant lesquels elle se nourrit de débris organiques, de dépouilles larvaires et du sang séché se trouvant dans les excrétions des puces adultes. Au repos, elle se fixe solidement aux poils ou sur des fibres à sa disposition en évitant la lumière (elle est lucifuge) et en recherchant une certaine humidité. Elle se recouvre ensuite de poussières, de fibres, de grains de sable, et de débris organiques et, sous ce revêtement, elle se tisse un cocon avec la soie fournie par ses glandes labiales. Dans cet abri, la larve blanche brunit de plus en plus et se métamorphose en adulte en une dizaine de jours. Mais l'adulte peut rester enfermé pendant plusieurs mois dans son cocon. Sa durée moyenne de survie dans le cocon est de 150 jours, où elle semble par ailleurs relativement protégée contre les insecticides, jusqu'à ce que des conditions propices, comme une augmentation de la température et des concentrations en dioxyde de carbone, favorisent son émergence.
La larve est sensible aux vibrations provoquées par le passage d'un hôte potentiel. L’émergence des adultes est alors immédiate et le cycle peut se poursuivre.

Curiosité : Il s'agit d'un groupe d'animaux très ancien - des puces primitives découvertes en  Mongolie intérieure remontent à 165 millions d'années (Jurassique) ; de très grande taille, elles parasitaient peut-être certains dinosaures.

Sport : la puce peut faire des bonds de 20 cm de haut et de 40 cm de long

Poésie :
"La puce, un grain de tabac à ressort"         Histoires naturelles, Jules Renard.



Collecté et proposé par Chat-rabiah.

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