LES CHATS PERCHES DE SAINT CIRQ: Instruire plutôt que détruire ...

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dimanche 16 novembre 2014

Instruire plutôt que détruire ...

Quelques défenseurs des petites écoles de village ont proposé un avant-goût de la manifestation de samedi matin à Cahors, hier dès 8 heures devant la préfecture du Lot.
Ceux-ci (maires et parents d'élèves) n'ont pas hésité à interpeller la rectrice Hélène Bernard et le sénateur Gérard Miquel sur le protocole censé entériner le regroupement des petites écoles au sein de grandes structures. 

Ce que refusent ardemment 3 500 signataires d'une pétition contre cette réforme de réaménagement du territoire scolaire. Pour justifier son déplacement à Cahors, la rectrice a évoqué «une simple discussion» autour de ce thème.
Retour au cœur de la discorde : Marie Piqué, ex-adjointe au maire de Cahors, interroge Gérard Miquel avant que celui-ci ne s'engouffre dans les salons de la préfecture : «Tu as souvent milité pour le maintien et la sauvegarde des services publics dans le Lot. Comment comptes-tu attirer des jeunes couples si tu votes en faveur du regroupement des écoles ?» Réponse du sénateur : «C'est en créant des emplois que nous parviendrons à attirer des jeunes et des couples.»
Pas de quoi satisfaire les élus et les parents qui trépignent devant la préfecture. Philippe Canceil, maire de Labastide-du-Vert, s'insurge : «L'un des critères de ce réaménagement, c'est la fermeture des écoles de une à trois classes pour les regrouper dans des structures de grande envergure. Cela correspond à 80 % des écoles du Lot. C'est donc cela qu'on veut démanteler !» tempête-t-il.
Colère partagée par Eliette Moine, parent d'élèves. «J'ai deux enfants au RPI de Lherm, Labastide-du-Vert, les Junies, Pontcirq. Cette école a de bons résultats, un effectif suffisant et fonctionne aussi bien qu'une grosse structure comme Prayssac. Il n'y a aucune raison de détruire ceci. Les regroupements permettent de récupérer des enseignants pour le bassin toulousain», déplore-t-elle en comptant faire entendre sa colère aujourd'hui, dans la rue.

La rectrice et l'inspecteur veulent avancer vite

Guillaume Lecuivre, inspecteur d'académie du Lot, évoque la teneur de la réunion.
«Il s'agissait d'une présentation du protocole auprès des grands élus du Lot. Il y a eu un accord de principe sur l'intérêt de signer celui-ci dans les plus brefs délais. Chaque partie présente ce vendredi matin va faire ses commentaires. Pour ma part, j'assure l'interface entre les grands élus et la rectrice. Je vais poursuivre le dialogue avec les élus locaux. La prochaine fois que la rectrice viendra dans le Lot, ce sera sans doute pour signer le protocole», conclut-il. De leur côté, les opposants annoncent qu'ils «ne lâcheront rien». Ça promet !

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