APPEL à tous les
parents d’élèves, aux élus et aux citoyens du LOT
Malgré le succès de la manifestation du samedi 15 novembre,
initié par le Collectif Citoyen de Sauvegarde des Ecoles de Village (CCSEV), l’avenir des RPI est en danger.
Effectivement, si le protocole que propose Me la Rectrice
d’Académie est signé par les parlementaires, les députés et le représentant des
Maires du Lot, cela marquera le début du « détricotage » de nos
écoles rurales.
L’objectif de ce protocole est de fermer les écoles à 1 et 2
classes, soit sur 220 écoles lotoises,
132 écoles sont en DANGERS.
Cette signature est programmée pour la fin du mois de
novembre.
Nous sommes dans l’URGENCE
pour sauver nos ECOLES, mais aussi pour sauver
la RURALITE et l’AVENIR de nos ENFANTS.
La fermeture des écoles rurales concerne tous les citoyens du
LOT car les conséquences sociales seront dramatiques, par exemple, l’augmentation
du CHOMAGE avec la perte des emplois rattachés aux écoles (transport, cantine,
animateur des temps péri- scolaire etc…).
Parents d’élèves, élus,
citoyens, nous devons nous mobiliser pour échanger sur la situation et réfléchir aux actions à mener.
Les Chats Perchés de St Cirq Lapopie
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Les Chats Perchés de St Cirq Lapopie
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«Pour nous, c'est la mort d'un territoire»
Le collectif citoyen de sauvegarde des écoles de village (CCSEV) s'est rendu hier en fin d'après-midi, à la permanence de la députée Dominique Orliac, à Cahors, pour lui donner la lettre ouverte qui va être remise aux mandataires du protocole.
«Une menace sans précédent pèse sur nos écoles de village. Leur avenir est suspendu à la signature d'un protocole proposé par la rectrice de l'académie de Toulouse. Il stipule la fermeture des écoles à une ou deux classes pour mettre en place des groupes scolaires de grande dimension. Si tel est le cas, 136 écoles sont menacées sur les 220 du Lot. Pour nous c'est la mort d'un territoire», déclare Philippe Canceil, maire de Labastide-du-Vert. Ce protocole doit être signé par les grands élus du département du Lot. Hier, le collectif a remis à Dominique Orliac la lettre ouverte qu'ils vont remettre aux mandataires, leur demandant de ne pas le signer. «Je ne suis pas là par hasard, mais pour que nous travaillions ensemble. On défend la ruralité en permanence. Chaque année, on est obligé de se battre pour garder des postes. Dans d'autres départements, il y a des protocoles pour geler des postes pendant trois ans. Cette proposition du gel pourrait nous permettre de nous organiser», remarque Dominique Orliac. «Sur le sujet, il faut qu'il y ait un débat départemental. L'association des maires du Lot a les facultés de le faire. Il faut que tous les maires soient entendus, l'inspection académique doit aussi être partie prenante. On signe un protocole s'il convient à tous, sinon, on ne le signe pas», poursuit la députée, qui a déjà saisi la ministre sur la situation lotoise. Elle fait par ailleurs valoir la qualité éducative des écoles rurales, «en sixième le niveau de nos élèves est clairement supérieur à la moyenne nationale». Le collectif qui a rassemblé 7 998 signatures pour la sauvegarde de leurs écoles, n'entend pas faiblir. «On demande une concertation départementale avec tous les élus mais également les parents, parler de la formidable qualité de nos écoles rurales, ce qu'il leur faut pour qu'elles soient encore plus performantes. Ce maillage, c'est ce qui fait notre force. Là, c'est un jeu de dupe. On se demande où sont les enfants» remarque le maire de Labastide-du-Vert.
Le témoignage d'une mère en colère
Annabel a ses enfants scolarisés au RPI de Labastide-du-Vert, Lherm, Les Junies. «Nous avons une qualité éducative extraordinaire. Une école qui ferme, c'est la mort d'un village. Pourquoi calquer le modèle des villes sur nos villages ? Vivre à la campagne, c'est un choix de vie que nous avons fait. On ne peut pas sacrifier tout au motif de l'argent. Notre RPI, il est viable. On parle avec des gens, la rectrice, la ministre qui vivent en ville» se désole-t-elle.
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