Psychodrame
au conseil départemental !
Est-ce
du fait de l'arrivée des femmes, à égalité numérique désormais
avec les hommes au sein de notre respectable
assemblée ?
Telle
n'est certainement pas la cause du drame qui s'est joué à
l'occasion de l'élection du président.
Investie
par les « socialistes lotois », vaste caste supposée
représenter l'expression des lotois, Geneviève LAGARDE avait été
désignée pour conduire la campagne des élections départementales.
Toute
auréolée de cette grande victoire (au fait, combien sont-ils les
socialistes lotois?), la candidate devait bientôt devenir Mme la
Présidente.
Soutenue
également par le président de la communauté d'agglomération de
Cahors, tout devait être
réglé à l'issue d'un plébiscite populaire.
Mais
de formalité, il n'y eut point !
En
matière de démocratie, la
vérité appartient parfois à ceux qui votent ; il convient de
ne jamais l'oublier.
Une
lutte fratricide a finalement opposé Geneviève LAGARDE à Serge
RIGAL, président sortant de l'institution, pourtant membre lui aussi
du parti socialiste.
Rares
semblaient être en effet les partisans de la candidate déclarée ;
le président sortant ne pouvait-il pas faire valoir sa légitimité ?
Toujours
est-il qu'un tour de passe-passe plus tard, le voilà réélu avec
une majorité à faire pâlir bien des républiques bananières !
Ricanements
de certains : dans un territoire où la population ovine est
majoritaire, les nouveaux conseillers départementaux n'ont pas
forcément la même vision que les ténors du parti maître des
lieux.
Et
tant pis pour la victime collatérale, Laurent FABRE,
directeur de cabinet du président du conseil général, prié de
faire ses valises.
Sachez
que Laurent FABRE est aussi secrétaire départemental du parti
socialiste et qu'à ce titre il devait soutenir la candidature
Lagarde. Vous suivez toujours ?
Nous
rappelons que Serge RIGAL avait été désigné par notre
sénateur-maire pour lui succéder il y a un an, lorsque le village
préféré des français est devenu le phare du département.
Tombant
des poches des institutions qui nous soutiennent sans faillir,
l'argent coule enfin à
flot et les fonctionnaires départementaux accompagnent largement les
nombreuses actions qualitatives engagées.
Remarquons
toutefois que Mme LAGARDE était la « candidate du grand
Cahors »,
la collectivité
que
nous avons rejoint depuis janvier 2014. Précisons également que la
guerre pour le pouvoir était aussi celle de l'accès aux finances
publiques.
Et
le grand Cahors, c'est celui qui agit pour le réaménagement de
l'office de tourisme (vous savez bien, le machin qu'il faut
développer pour accueillir encore plus de touristes et qui justifie
qu'on déménage la mairie historique : 600 000 € de budget
engagé récemment)
Accessoirement,
le Grand Cahors, c'est aussi celui qui doit investir dans les projets
fumeux de la dernière campagne municipale : voie verte et
maison Breton (sans parler du fameux syndicat mixte!). C'est encore
celui qui nous finance la navette estivale, entre autres... Bref, le
Grand Cahors, c'est notre bras armé financier principal, davantage
que le département !
Mais
quel dilemme cornélien pour notre sénateur-maire lorsqu'il a fallu
s'engager dans le débat! Comment prendre position quand on doit
choisir entre son vieil ami politique et celui qu'on considère
comme son poulain ? entre celui qu'on a désigné pour lui
succéder, et le Président du Grand Cahors qui mène aujourd'hui le
jeu politique local ?
Imaginez-vous
que les chats ont une petite idée sur les événements passés et
ceux à venir ?
Gardez-vous
des situations dangereuses sous peine de représailles. Heureusement,
notre sénateur-maire (appelé
opportunément à la capitale par ses fonctions sénatoriales) n'a
pas eu à s'exprimer publiquement. Du reste, il n'est désormais plus
rien au niveau de l'institution départementale.
Osons
cependant en conclusion le conseil narquois de Saint Fric Lapopie aux
collectivités aux abois parce qu’exsangues financièrement :
appelez d'urgence à vos côtés Grand Pacha !
Sans
mentir, il est notre maître à tous, magicien des procédures et
grand argentier devant
l'éternel. Vous l'avez perdu, vous n'avez plus de sous. On l'a
gagné, à nous l'oseille !
Si j'ai tout compris, ils n'avaient pas prévu de costumes locaux "féminins" ...
RépondreSupprimerA propos de costume, celui de Présidente du CG attendra encore un peu . Etrange, non? au moment où il y a parité départementale. Comprenne qui pourra !
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