Le déroulement du conseil municipal du 13/08/2015 sʼest annoncé sans surprises, ...
... avec son lot habituel de rallonges financières, et le traitement de lʼordre du jour.
La fin de séance, par contre, a atteint des sommets car elle a ciblé essentiellement le mauvais garçon du groupe qui avait osé perturber le bain de foule du Président de la République.
Il faut dire que les troupes dʼinsurgés étaient très nombreuses, trop nombreuses pour que les forces de lʼordre puissent y faire face.
Bref, tout ceci a provoqué lʼire du Sénateur-Maire qui a solennellement dépossédé Pierre DUFOUR de sa délégation culturelle généreusement consentie il y a quelques mois.
Nous aurions pu en rester là et rentrer chez nous sereinement, mais cʼétait sans compter sur le plan “B” de lʼ attaque, les troupes ont été lâchées et une salve dʼinvectives, de rappels à la morale, même le joli qualificatif de “délinquant” faisait partie de lʼarsenal.
Nous avons donc eu droit à un affrontement à sens unique ( la partie agressée nʼayant pas la parole), les gros calibres verbaux se sont déchaînés.
Revenons à une analyse moins guerrière de ce triste épisode de la démocratie locale : Pierre DUFOUR, militant politique et syndical, a tout simplement usé de son droit de citoyen et de militant, et le Président de la République a lʼhabitude, lors de ses visites officielles - au fait, sʼagissait-t-il dʼune visite officielle ou dʼune visite amicale ? - dʼavoir en face de lui des opposants à la politique menée par son gouvernement.
La leçon de morale avait pour thème central le “respect”. Selon moi, le respect est une valeur morale qui se partage, surtout quand elle sʼexerce démocratiquement dans un lieu dʼéchanges parfois contradictoires, parfois tendus, comme dans un Conseil Municipal.
Or, ce soir-là, le respect a volé en éclats, il sʼagissait au contraire dʼhumilier, dʼécraser celui qui a dʼautres convictions.
Pour ma part, je me souviens avoir eu des relations courtoises avec quasiment tout le monde dans notre petite Commune, nous nous accommodions facilement de nos différences, chacun avait le sens du “relationnel”.
Jamais un tel climat dʼagressivité et de mépris nʼa régné sur les réunions de lʼancienne équipe municipale.
Je suis sorti de ce conseil indigné, bouleversé ...
Daniel Plisson
Le respect ,mot a oublier Mr PLISSON si vous ne l'avez pas compris. Les personnes présentes à une réunion un lundi matin a vu une dame âgée respectueuse et polie se plaindre d un manque d éclairage suite à une ampoule grillée.La réponse donnée vous n avez qu'à faire comme moi vous pouvez vous éclairer avec votre portable. Ce matin la nous avons compris que le respect n'était pas la qualité première de celui qui conduis le rouleau compresseur.
RépondreSupprimerCordialemant.