LES CHATS PERCHES DE SAINT CIRQ: Un gentil lecteur nous écrit

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mercredi 30 septembre 2015

Un gentil lecteur nous écrit

Nous publions cette réaction qui fait suite à la fable de l'été, une fiction publiée fin  août 2015 par les Chats Perchés.

"Bonjour Chat-Ours et bonjour à tous les Chats Perchés,
Je me présente je suis Pierre Garez, nouveau responsable de Lot Navigation et des Croisières de Saint-Cirq-Lapopie. Je reprends avec bonheur l'activité développée par mon père à Bouziès et à Saint-Cirq.

Installé depuis cette année à Saint-Cirq, j'en découvre les merveilles tel un parisien admirant les paysages de la Vallée du Lot.
Aussi, je suis particulièrement heureux d'être intronisé si vite sur votre blog, de surcroît comme héros d'une fable. Manque de chance pour moi je tiens le mauvais rôle, celui du "loueur". Ce qui me semble bien injuste.

J'aurai aimé vous répondre avec un poème, c'est tellement plus sympathique de s'écharper avec poésie, mais je n'ai pas ce talent-là. En revanche je me souviens bien de cette histoire avec "l'ado" et je m'en vais vous donner ma version des faits si vous permettez un avis contradictoire :

Les ados étaient plusieurs (4 ou 5) à se baigner à l'entrée de l'écluse de Saint-Cirq mais aussi sur le ponton flottant de la halte nautique, et ceci plusieurs fois au cours du mois de juillet. Ces lieux sont formellement interdits à la baignade à cause du passage de bateaux en grand nombre, notamment en juillet-août, comme vous le savez sûrement.
Mes équipes puis moi-même informons ces jeunes gens de la législation en vigueur (police de la navigation), du danger encouru (hélices puissantes des bateaux) et de la solution de la Plage pour se rafraîchir. Mais ils nous expliquent qu'un ponton ou une écluse ça fait un super plongeoir, beaucoup plus amusant.
Ceci un jour, puis le lendemain, et encore le surlendemain, en plus d'un Capitaine qui me dit qu'il a dû dévier de sa trajectoire pour éviter un de ces baigneurs... Si un accident se produit, c'est l'entreprise qui sera accusée et punie, je ne peux prendre un tel risque.
Au bout d'une semaine j'informe celui que j'ai identifié comme le chef de la bande ("l'ado" en question) qu'à partir de maintenant je donnerai consigne à mes équipes de les photographier et d'appeler la gendarmerie de Saint-Géry, bien conscient que mes avertissements n'y suffisaient pas.
Le lendemain ou surlendemain je les retrouve à l'écluse, je les photographie et les sors de l'écluse en les informant que je vais transmettre cela à la gendarmerie. L'ado me dit qu'il s'en fiche parce que, comme il est mineur, il ne risque rien. Et, arrivé de l'autre côté de l'écluse, il m'insulte copieusement. S'en suit une course-poursuite dans un champ de maïs, je le rattrape, le tiens au sol et hausse le ton.
Que faire de plus ? Hors de question pour moi de lever la main sur un enfant, contrairement à votre "Le loueur le suis et le tabasse" écrit de manière un peu légère de toute évidence.

L'ado dit que je l'ai frappé, je maintiens le contraire. J'explique l'histoire à la mère par téléphone puis à la gendarmerie. Je n'ai plus vu les ados du reste de la saison comme s'y est engagée la mère au téléphone. S'il y avait eu "coups et blessures", une plainte aurait certainement été déposée.

En conclusion, au-delà de la faible considération du danger par les ados, je déplore surtout le parti pris "pro-ado" de votre fable sans vous être renseigné de la version "loueur".
Aussi, je vous invite à venir faire une croisière, peut-être vous rendrez-vous compte que nous ne sommes pas si méchants :-)

A bientôt sur la rivière !
Pierre "

1 commentaire:

  1. Qu'il se mette en conformité avec la loi, et après il pourra donner des leçons aux autres !!!

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