LES CHATS PERCHES DE SAINT CIRQ: Ce sont des "rats", rien d'autre !!!

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samedi 14 novembre 2015

Ce sont des "rats", rien d'autre !!!

Ce matin, la France se réveille avec des yeux hagards et les mots manquent devant cette ignominie, cette barbarie !  Les "CHARLIE" n'ont pas suffi à assouvir la soif de ces pourritures, aujourd'hui, ils s'en prennent aux civils, femmes et enfants ... 

Me revient en mémoire la fin du roman d'Albert CAMUS, LA PESTE, que j'ai lu jadis ...



Extrait :

"Au milieu des cris qui redoublaient de force et de durée, qui se répercutaient longuement jusqu'au pied de la terrasse, à mesure que les gerbes multicolores s'élevaient plus nombreuses dans le ciel, le docteur Rieux décida alors de rédiger le récit qui s'achève ici, pour ne pas être de ceux qui se taisent, pour témoigner en faveur de ces pestiférés, pour laisser du moins un souvenir de l'injustice et de la violence qui leur avaient été faites, et pour dire simplement ce qu'on apprend au milieu des fléaux, qu'il y a dans les hommes plus de choses, à admirer que de choses à mépriser.

Mais il savait cependant que cette chronique ne pouvait pas être celle de la victoire définitive. Elle ne pouvait être que le témoignage de ce qu'il avait fallu accomplir et que, sans doute, devraient accomplir encore, contre la terreur et son arme inlassable, malgré leurs déchirements personnels, tous les hommes qui, ne pouvant être des saints et refusant d'admettre les fléaux, s'efforcent cependant d'être des médecins.

Écoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse."
Extrait de La Peste (fin du roman) - Albert Camus

Pour en savoir plus


Chat-ours.

2 commentaires:

  1. Moi, je pense que les hommes politiques devraient prendre leur responsabilité devant les conséquences de leur décisions. Et j'ajoute comme le chantait Boris VIAN :
    "... Et je crierai aux gens :
    «Refusez d'obéir,
    Refusez de la faire,
    N'allez pas à la guerre,
    Refusez de partir.»
    S'il faut donner son sang,
    Allez donner le vôtre,
    Vous êtes bon apôtre
    Monsieur le président. ..."

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  2. Certes, rien ne peut justifier une telle horreur, une telle barbarie. Je suis également très triste de constater que des jeunes âgés de moins de 20 ans sont prêts à se détruire; pour quelle cause ???

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