LES CHATS PERCHES DE SAINT CIRQ: Lettre ouverte au Sénateur / Maire

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mardi 24 juin 2014

Lettre ouverte au Sénateur / Maire

Concernant la remise des premières pétitions "papier" ...


Monsieur le Sénateur / Maire,

Lorsqu’on vous a remis les pétitions, lors du Conseil du jeudi 19 juin, vous vous êtes emporté et vous avez dit ceci : « On t’a vu faire signer cette pétition sur le causse. Pour un conseiller, ce n’est pas glorieux de faire cela. Et puis, moi, je ne fonctionne pas par pétition. Je m’en tape des gens de Cabrerets ou de Belgique qui signent une pétition ».

Certains ont souri, d'autres ont applaudi. Quant à moi j'ai été stupéfait que vous puissiez dire cela, surtout avec l’étiquette politique que vous arborez, et ceci pour trois raisons :

La première : Nous vivons dans une République où la démocratie fait loi et le « droit de pétition » est accordé aux populations pour faire une demande directe au souverain ou au représentant de l'exécutif. Par extension, il est possible de faire une pétition envers toute personne morale disposant d'un pouvoir.
C’est donc un droit légal et démocratique. Il est reconnu par les deux assemblées (Assemblée Nationale et Sénat), et aussi par le parlement Européen.
A chaque fois que le pouvoir en place a dénigré l’expression des citoyens, il l’a payé très cher. N’avez-vous pas tiré d’expérience du 21 avril 2002 ? Et les deux élections de ce début d’année, cela ne vous dit rien non plus ?

La deuxième réside dans le fait que vous ne pouvez pas vous glorifier du titre de « Village préféré des Français », qui a recueilli le plus de suffrages sur le net en 2012, y compris par les votes des citoyens de Cabrerets et de Belgique, et dans un autre temps, dénigrer les expressions de ces mêmes votants, amoureux de notre village. Là, vous voulez le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière ! Bizarre pour un ex-éleveur de « Blondes d’Aquitaine », réputées pour leur qualité de viande.

La troisième est tout naturellement lié au contexte local : la commune a signé la charte « Grand Site Midi-Pyrénées St Cirq Lapopie – Pech merle », donc que vous le vouliez ou non, nous sommes liés avec les citoyens de la commune de Cabrerets. Et comme dans toute union, il faut savoir s’entendre et s’écouter !

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Sénateur/Maire, l'expression de mes salutations saint cirquoises (*).

Chat-ours.


(*) Je suis un citoyen qui habite, paie des impôts et vote à St Cirq Lapopie, et vous ?

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Extrait du site internet du Sénat :        (là, où vous siégez, non ?)

La loi constitutionnelle n° 2003-276 du 28 mars 2003 relative à l'organisation décentralisée de la République a affirmé le principe de la participation des électeurs aux décisions des collectivités territoriales.

La révision constitutionnelle a donc institué deux nouveaux dispositifs de démocratie directe :

- le droit de pétition, qui permet aux électeurs, dans des conditions définies par la loi, de demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de leur collectivité d'une question relevant de sa compétence.
Ainsi, le premier alinéa de l'article 72-1 de la Constitution, inséré par la loi constitutionnelle du 28 mars 2003, dispose que « les électeurs de chaque collectivité territoriale peuvent, par l'exercice du droit de pétition, demander l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de cette collectivité d'une question relevant de sa compétence » ;

- le référendum local, qui permet à une collectivité territoriale de soumettre à la décision de ses électeurs, dans les conditions définies par la loi organique, les projets de délibération ou d'actes relevant de sa compétence (article 72-1, deuxième alinéa, de la Constitution).




Extrait du site internet de l’Assemblée Nationale :

Le droit de pétition est défini par l'article 4 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires et par les articles 147 à 151 du Règlement de l'Assemblée nationale.
L'article 4 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 précise qu'il est interdit d'apporter des pétitions à la barre des deux assemblées parlementaires.
Les articles 147 à 151 du Règlement de l'Assemblée nationale définissent les conditions d'enregistrement et d'examen des pétitions.

Ainsi, les pétitions reçues à la présidence de l'Assemblée nationale et susceptibles d'être enregistrées comme telles sont transmises à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République.

Les pétitions jugées recevables sont inscrites sur un rôle général et examinées, en principe une à deux fois par session, par la commission précitée. Sur les conclusions du rapporteur nommé à cette fin et généralement compétent pour l'ensemble des pétitions de la législature, la commission des lois peut prendre trois types de décisions : le classement pur et simple de la pétition, le renvoi de celle-ci à une autre commission permanente, à un ministre ou au médiateur de la République, la soumission de la pétition à l'Assemblée.

Les examens de pétitions donnent lieu, périodiquement, à la publication d'un feuilleton destiné aux parlementaires, résumant l'objet des requêtes, la décision prise pour chacune d'elles par la commission des lois et, si la pétition a été transmise, la réponse apportée à celle-ci.
Les décisions de la commission sont également publiées au Journal officiel.
Les pétitionnaires sont tenus informés tout au long de la procédure : enregistrement de la pétition, décision de la commission et, le cas échéant, réponse de l'autorité saisie.


Extrait du site du Parlement Européen :

Le droit de pétition : Depuis l'entrée en vigueur du Traité de Maastricht, tout citoyen de l'Union européenne a le droit d'adresser une pétition au Parlement européen, sous la forme d'une plainte ou d'une requête, au sujet d'une question relevant d'un domaine de compétence de l'Union européenne. Les pétitions sont examinées par la commission des pétitions du Parlement européen, qui statue sur leur recevabilité et est chargée de leur traitement en collaboration avec la Commission européenne.

Base juridique : Article 227 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) et article 44 de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.

Objectifs : L'instauration du droit de pétition vise à offrir au citoyen européen et à ceux qui résident dans l'Union européenne un moyen simple de s'adresser aux institutions de l'Union pour formuler des vœux ou des doléances.



1 commentaire:

  1. Chat-suffit comme ça1 juillet 2014 à 08:01

    Au vu des résultats de signatures de la pétition (au 28 juin) :
    Si M. Miquel avait annoncé clairement dans son programme sa volonté de fermer la Maison de la Fourdonne et d'y transférer la Mairie.
    Si les 28 électeurs saint-cirquois ayant signé la pétition avaient rayé son nom de la liste du 2ème tour des municipales.
    Grand-Pacha aurait-il été élu ????????
    Je vous laisse choisir le qualificatif approprié pour qualifier ce constat. Il n'en manque malheureusement pas ...

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